Les difficultés que doit surmonter un traducteur sont souvent des défis lexicologiques, syntaxiques et phraséologiques. Franchir ces obstacles s'avère plus difficile lorsqu'il s'agit d'un texte spécialisé qui se caractérise par un langage fort particulier. Considérée comme étant le genre le plus compliqué, la traduction juridique est exclusivement typique vu la relation étroite entre les textes juridiques et le système du droit du pays, donc de la société, en question. Pour un apprenant de traduction, la situation est évidemment plus compliquée, faute de base juridique et d'expérience. Bien que la phase de compréhension soit toujours indispensable comme toute traduction générale ou spécialisée, la précision et l'exactitude de la terminologie juridique ne lui permettent pas d'adopter exclusivement la théorie interprétative dont la préoccupation centrale est la question du « sens». Ce problème s'avère plus saillant dans la traduction de l'arabe vers le français. Alors que le terme juridique français n'a souvent qu'un équivalent arabe dans le dictionnaire bilingue, un terme arabe y a souvent plus d'un correspondant français formant ce qu'on appelle "les hétéronymes". L'apprenant pose donc les questions suivantes : S'agit-il d'une véritable polysémie ? la nouvelle technologie pourrait-elle l'aider à faire le choix pertinent ?
Ayant toujours tendance à les encourager à éviter le recours à la traduction automatique, nous décidons quand même, d'explorer avec eux les différents outils d'aide à la traduction et voir ensemble s'ils leur seraient utiles pour choisir le correspondant juridique adéquat dans la langue cible.