Le XXe siècle a été témoin de deux guerres mondiales qui ont eu un grand impact sur toute l'humanité. Ces guerres ou bien ces folles années ont non seulement anéanti l'économie des pays, mais elles ont plongé l'homme dans un monde dont les piliers sont contrôlés par la matière. L'homme, volontairement ou non, se débarrasse progressivement du chant de la nature, de l'amour et du moi en s'orientant vers le chant de l'illogique, de la folie, du désordre et de la guerre. La matière domine toute la vie. L'homme vit donc perdu, tiraillé entre principes et valeurs d'une part, et d'autre part entre la force et l'intérêt. À la fin, l'homme déclare sa soumission au nouveau monde dont la matière est l'une de ses principales règles. Cet état de tension et d'anxiété s'explique par le balancement entre les deux extrêmes, l'amour et la mort, l'espoir et le désespoir, le connu et l'inconnu, le passé et l'avenir, qui doivent se parler, se discuter, se regarder et s'entendre.