La langue est un besoin impérieux et primordial, puisqu'elle nous permet d'exprimer nos opinions, nos sentiments ; c'est un phénomène social qui se développe et se met toujours en interaction avec les autres phénomènes sociaux. Une langue quelconque se compose de quatre compétences essentielles : écouter, parler, lire et écrire. « Lire »/la lecture (la troisième compétence) est considérée comme une des activités langagières si importantes dans notre vie ; elle est un moyen d'acquérir des connaissances et de connaitre des cultures.             En ce sens, la lecture représente une compétence capitale dans un code langagier, interactif et composé de quatre compétences, rangées logiquement: écouter, parler, lire et écrire. Comme il est évident, la lecture occupe une place primordiale où elle constitue le fruit de deux compétences précédentes (écouter et parler) et la phase introductive de la dernière compétence de cette pyramide linguistique et hiérarchique (écrire).             En effet, la notion de lecture est considérée comme question controversée où elle a suscité des débats auprès de divers spécialistes- les pédagogues, les linguistes et les psychologues- provenant de différents domaines. La lecture est aussi considérée comme un processus linéaire passif ; par conséquent, l'acte de lire était restreint aux mécanismes de l'identification des mots et le profil d'un bon lecteur était celui qui déchiffre automatiquement les mots écrits. (Giasson, 2000; Gaballah, Mekaoui &Abd El-Barri, 2011)          Contrairement à cette vision traditionnelle, un grand nombre de pédagogues ont affirmé que la lecture, suivant la récente vision, met en jeu deux procédures conjointes automatisées : l'identification des mots et l'attribution du sens (intégration sémantique et syntaxique). La faiblesse dans l'une ou dans l'autre de ces procédures aboutira à une mauvaise compétence en lecture. (Totereau, 2004 & Chardon, 2000, p. 107-108).