« Le développement dans l’usage de la technologie pour combattre la corruption- aspects de la nouvelle République » tel était

l’intitulé du colloque culturel tenu par l’Académie nationale et qui coïncide avec le 9 décembre chaque année.

Le colloque se tient tout en ayant foi au fait d’honorer les obligations internationales communes concernant la conjugaison des

efforts afin de combattre la corruption et de renforcer les moyens de sa prévention sans oublier le souci de divulguer une culture

institutionnelle et sociétale contre la corruption. Ce colloque coïncide avec la 20ème anniversaire de la convention

des Nations unies pour l’élimination de la corruption et des efforts fournis ayant eu pour résultat des changements positifs

dans le domaine de lutte contre la corruption. Le colloque a vu une large participation de grands chargés de

cours à l’Académie Nationale de Lutte contre la Corruption, des représentants des instances nationales chargées des efforts de

prévention de la corruption, à savoir des ministères, des organisations de la société civile, des jeunes, des académiciens aussi bien

que des représentants de certaines autorités intéressées. Les participants ont discuté de la de l’importance du recours

à la technologie et son rôle dans le renforcement des moyens de prévention de la corruption aussi bien que les efforts fournis par

l’Etat égyptien dans la transformation numérique qui constitue la pierre angulaire dans l’application du concept de « la nouvelle

République ». Le premier sous-secrétaire, Khalid Abdul Rahman, président adjoint de l'Autorité de contrôle Administratif 

pour les affaires de l’Académie et de la Coopération Internationale, a indiqué lors de l'ouverture du colloque l'importance 

du rôle de l'illumination et de la sensibilisation de la communauté dans la lutte contre la corruption, soulignant les efforts 

de l'Autorité de Contrôle Administratif à cet égard Le premier sous-secrétaire, Dr Mohamed Salama, directeur de

l'Académie, qui a dirigé le colloque, a parlé du rôle de l'Académie Nationale dans la formation, la sensibilisation des différentes

catégories de citoyens pour affronter et réduire la corruption Le film, projeté lors du colloque, a présenté les efforts de

l’Académie nationale de lutte contre la corruption, bras de formation de l’Autorité, aussi bien que son rôle majeur dans 

la divulgation du savoir tant théorique que pratique en matière de prévention et de lutte contre la corruption dans le but 

de promouvoir la performance des individus et des appareils en suivant les derniers progrès scientifiques et technologiques.

Le docteur Ahmad darwich, ancien ministre du développement administratif et chargé de cours au programme 

de mastergouvernance et lutte contre la corruption tenu à l’Académie, a souligné le rôle des applications de la 

technologie informatique dans l’optimisation des efforts de gouvernance et de limitation de la

corruption, de même que de l’impact de telles applications sur la promotion des modèles d’action et la limitation de la corruption.

Pour sa part, Ghada Labibe, vice-ministre des communications et de la technologie informatique pour le 

développement institutionnel, a passé en revue les exigences de la transformation numérique du gouvernement, tout en 

suivant le parcours de l’Egypte visant à investir la technologie émergentedans la promotion

des services proactifs. Quant au sous-secrétaire d’Etat, Khaled zawrah, chef du département

de transformation numérique et de structure informatique à l’Autorité, il a discuté la méthodologie du projet de structure

informatique de l’Etat égyptien, ainsi que les leçons tirées des chances et des défis qu’ont connus les étapes d’exécution.

Le colloque a réuni des dirigeants et des membres de l'Autorité de Contrôle Administratif, d’éminents conférenciers, des

représentants des entités du sous-comité National de Coordination pour la prévention et la Lutte contre la corruption, des

ambassadeurs et des conseillers du Ministère de la Justice et du ministère public, des représentants des organisations de la société

civile, des professeurs et des étudiants universitaires des participants avec des modèles de simulation de la Conférence des États

parties, des représentants du Conseil National des femmes et des étudiants et titulaires du diplôme de gouvernance et de 

lutte contre la corruption de l'Académie.