Au cours de la séance, animée par le conseiller Ahmed said Khalil, président du Conseil d’administration de l’unité de

lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et président du Groupe de travail financier pour

le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, en présence de M. Hassan Abdel Shafi Ahmed, président de l’Autorité de Contrôle

Administratif, Président de la neuvième session de la conférence des États parties, et de nombreux responsables

égyptiens et internationaux, l’importance de renforcer les capacités des unités financières à accéder à l’information,

à développer des mécanismes d’échange d’expériences entre les autorités concernées, ainsi qu’à utiliser les dernières

méthodes utilisées pour surveiller les flux financiers illicites a été abordée. Le conseiller Ahmed said Khalil a souligné 

que l’Égypte avait pris de nombreuses mesures pour lutter contre les flux financiers illicites dans le cadre de la lutte 

contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, notant que l’État avait mis en place des systèmes 

complets de contrôle et de surveillance afin de détecter les cas de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

La séance a consisté à mettre en évidence le concept de flux financiers illicites et les dernières méthodes utilisées pour

les mesurer conformément aux normes internationales, en mettant l’accent sur les différentes sources de ces flux, les

crimes de corruption, la manipulation des factures commerciales, l’évasion fiscale et le rôle des Unités d’enquête

financière dans la réduction de ces flux grâce à des experts de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et

des unités d’enquête financière dans les pays.