La sous-commission nationale de coordination pour la prévention et la lutte contre la corruption a organisé une

séancespécialeintitulée « la stratégie nationale de lutte contre la corruption : les pratiques réussies et les défis ». Ont

assisté à cette séance, Monsieur le ministre Hassan Abdel Shafi, président de l’Autorité de contrôle administratif et

président de la 9ème session de la Conférence des Etats parties, et, Monsieur le conseiller Ahmad Saïd Khalil, président

du conseil d’administration de l’unité égyptienne de blanchiment des fonds et de financement du terrorisme, ainsi qu’un

nombre de responsables tant égyptiens qu’internationaux. Cette séance tend à expliquer le souci de l’Etat égyptien de

mettre en oeuvre les articles de la Convention des Nations Unies contre la corruption, grâce à l’adoption d’un nombre

de différents cadres institutionnels et législatifs, conformément à l’article 5 de la Convention censée mettre en place

et enraciner des politiques efficaces et cohérentes de lutte contre la corruption. La stratégie nationale de lutte contre la

corruption constituant le cadre général régissant cette lutte en Egypte. Pour sa part, l’Egypte en a lancé la première édition

2014-2018, ensuite la deuxième 2019-2022. Au cours de cette séance, l’on a présenté l’expérience égyptienne

en matière de prévention et de lutte contre la corruption, ainsi que le progrès réalisé dans la mise en oeuvre du

plan exécutif de la stratégie pour la période allant de 2019 jusqu’à 2022, en présence de quelques membres du secrétariat

technique de la commission nationale de coordination, de représentants de l’Autorité de contrôle administratif et duprésident

de la Fédérationgénérale des associations et institutions civiles. On a passé en revue les pratiques des objectifs de la

stratégie qui sont au nombre de neuf, pratiques applicables à tout Etat partie. M. Ahmad Nour, vice-président de l’Autorité 

et modérateur de la séance, de même que certains membres du secrétariat technique de la commission nationale de 

coordination ont aussi passé en revue la méthodologie de l’action de la stratégie nationale, de même que les objectifs les 

plus remarquables réalisés dans les domaines « de développement d’un organe administratif compétent et efficace ; de 

prestation de services publics de qualité ; d’activation des mécanismes de transparence

et d’intégrité dans les unités gouvernementales ; du soutien porté aux autoritéschargées de mettre la loi en application

afin de prévenir et combattre la corruption ; et, de dynamisation de la coopération internationale et régionalevisant à

prévenir et combattre la corruption ». Par ailleurs, Monsieur Mahmoud Badrane, juge du ministère

égyptien de la justice a présenté les réalisations les plus marquantes concernant le développement de la structure

législative soutenant la lutte anticorruption, et la mise à jour de la procédure judiciaire afin de réaliser la justice diligente.

Ont été passés également en revue les efforts de l’Autorité relatifs aux campagnes de sensibilisation communautaire portant

sur les dangers de la corruption, dont la dernière en date portait le titre « qui a gagné ». Il s’agit de campagnes projetées

dans les salles de la Conférence, outre l’établissement d’un indice national pour mesurer la perception et la prévention de

la corruption. Pour sa part, Monsieur Tal’at Abdel Qawy, président de la Fédération générale des associations et institutions civiles a

passé en revue les pratiques les plus importantes tirées de l’objectif neuf relatif à la contribution des ONG et du secteur

privé à la prévention de la corruption.