Dans son allocution lors de l’inauguration de la neuvième session de la Conférence des Etats parties à la Convention

des Nations Unies contre la corruption tenue à Charm El Cheikh en Egypte, le Secrétaire général des Nations Unies

a mis l’accent sur le fait que le remède à porter à la corruption est nécessaire pour sauvegarder les droits de l’Homme

et promouvoir la responsabilisation démocratique. Dans l’allocution qu’il a prononcée à travers un

message photo, M. Guterres a souligné que le remède à la corruption était « un pas important vers le développement

global et durable ». Il a également souligné que la corruption qui se propageait dans les sociétés sapait la confiance

des gens dans les dirigeants et les institutions, approfondissait l’inégalité , nourrissait le sarcasme et l’aliénation et

intensifiait, selon lui, les obstacles sur lesquels butent les femmes et les filles. Il a dit : « préférer l’avidité au besoin préjudicie 

à nous tous. Alors que les pays investissent dans le relèvement du Covid 19, nous devons être prudents de voir les opportunistes

détourner les ressources vitales ». Cette Convention constitue le seul instrument légal international

global face à la corruption qui menace la sécurité des Etats et entrave les efforts de développement durable

partout dans le monde. M. Guterres est d’ajouter : « cette Conférence nous présente une occasion pour nous réunir afin 

de promouvoir la coopération et d’accélérer l’action internationale contre la corruption. Ressuscitons donc l’espoir et la confiance

dans les institutions. Il est temps d’oeuvrer pour un avenir plus sûr, plus prospère et plus juste ».