Dans son allocution prononcée au cours de la Conférence de presse tenue en marge des réunions de la neuvième

session, le général Hassan Abdel Shafi, président de l’Autorité de contrôle administratif a affirmé que l’Egypte avait

parcouru un long chemin dans la promotion des efforts nationaux de lutte contre la corruption. Il a souhaité la bienvenue

et un bon séjour à tous dans la ville de Charm El Cheikh sur le sol de l’Egypte. Il est d’ajouter :il m’est un

plaisir d’être présent à cette Conférence de presse qui contribuera à transmettre un bref aperçu des consultations

à travers le monde au sujet de la lutte anticorruption, ce qui ne manquera pas d’accroitre la prise de conscience des

peuples quant à l’importance de prévenir et de combattre la corruption. Etant donné qu’elle se tient tous les deux ans 

pour débattre une question extrêmement importante qui préoccupe la communauté internationale, à savoir la prévention et

la lutte contre la corruption, et en dépit de la conjoncture exceptionnelle découlant de l’épidémie du Covid 19, cette

Conférence a connu une participation sans précèdent. Y ont participé 3000 experts représentant les Etats et les organisations

tant internationales que régionales dont 1500 personnes y ont réellement pris part, outre 400 représentants

des ONG. De même, y ont virtuellement participé 5 présidents de république ; outre 26 ministres dont 16 participations

réelles ; 63 présidents d’Autorité de lutte anticorruption dont 54 participations réelles ; et, 25 vice-ministres

dont 17 participations réelles. Le président du conseil des ministres égyptien, Dr. Mostapha Madbouly a inauguré la 

Conférence, preuve du soutien porté par le commandement politique en Egypte aux mesures et politiques de prévention et 

de lutte contre la corruption. Au cours de la séance inaugurale de la neuvième session de la Conférence des Etats parties à 

la Convention des Nations Unies contre la corruption, ont été élus les membres du bureau de la Conférence. L’Egypte a 

eu l’honneur d’être élue président de la Conférence en la personne du président de l’Autorité de contrôle administratif, outre trois

membres du Pakistan, de la Pologne et du Honduras élus vice-présidents, et un rapporteur de la Belgique pour un

mandat de deux ans jusqu’en 2023. Les évènements qui dureront cinq jours, ont commencé par les communiqués des 

représentants des Etats parties à la Convention mondiale où ces derniers ont présenté les pratiques réussies en matière 

de prévention et de lutte contre la corruption. Nombre de sujets seront également débattus, particulièrement la prévention de 

la corruption ; le mécanisme de revue de la mise en oeuvre de la Convention ; la coopération internationale et le recouvrement des

avoirs ; et, les aspects de la coopération entre les organisations intergouvernementales multilatérales. Par ailleurs, neuf 

autres projets de résolution doivent être adoptés par la Conférence, mais qui font encore l’objet

de négociations prometteuses concernant la promotion de la coopération internationale afin de mettre en oeuvre

la Convention ; le recouvrement des avoirs ; et, la demande du gouvernement américain d’abriter en 2023 la dixième

session de la Conférence. Parmi ces neuf projets de résolution, l’Egypte en a, pour sa part, présenté quatre, ce qui montre le

rôle de l’Egypte dans le renforcement de la coopération internationale portant sur la prévention et la

lutte contre la corruption. D’autre part, l’Egypte a proposé la Déclaration de Charm El Cheikh sous le titre « renforcement de 

la coopération internationale en matière de prévention et de lutte contre la corruption en cas d’urgence, de suite à donner 

aux crises et de moyens de s’en relever », proposition ayant reçu un soutien international. Nous espérons que cette Déclaration

sera adoptée par consentement de la communauté internationale pour renforcer les efforts de lutte anticorruption

en temps de Covid 19 et dans l’étape de s’en relever. En fait, l’Egypte tenait à voir participer toutes les parties.

Elle a donc pris toutes les mesures d’ordre médical nécessaires pour faciliter la participation de tous à la Conférence

et sortir celle-ci dans cette image honorable en dépit des circonstances exceptionnelles universelles. D’autre part, la 

Conférence témoigne d’évènements secondaires au nombre de 70 dont l’Egypte a organisé trois pour discuter la stratégie 

nationale de lutte anticorruption : les pratiques les plus marquées et les défis ; le recouvrement des avoirs ; et, le rôle de 

l’unité de lutte contre le blanchiment des fonds et le financement du terrorisme, pour assurer l’échange des pratiques les 

plus réussies entre les Etats parties à la Convention. Dans ce contexte, nous confirmons que l’Egypte a parcouru

un long chemin dans la promotion des efforts nationaux de lutte contre la corruption qui seront passé largement en

revue au cours des évènements de la Conférence…En plus, grâce à sa présidence de la neuvième session de la Conférence

au long des années 2021-2023, l’Egypte poursuivra ses efforts pour renforcer la coopération internationale

visant à prévenir et à combattre la corruption dans toutes ses formes.