Last updated: 11 Jan 2024
L’adoption de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption
(CUAPLC), le 11 juillet 2003, a clairement reconnu les effets négatifs de la corruption et ses effets
dévastateurs sur la transformation sociale, économique et politique du continent.
De même, l’article 4(m) de l’Acte constitutif de l’Union Africaine, et l’aspiration 31 de l’Agenda 2063,
illustrent le ferme engagement des dirigeants africains à instaurer une culture d’état de droit et de
bonne gouvernance. L’aspiration 3 de l’Agenda 2063, va même jusqu’à déclarer qu’à l’horizon 2063,
la corruption et l’impunité appartiendront bel et bien au passé.
Le Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la Corruption est chargé, en tant qu’organe continental
principal, de suivre et de veiller à ce que les États membres mettent en oeuvre des mesures de lutte
contre la corruption.
Conformément à l’article 20 de la Convention, les agences nationales de lutte contre la corruption
sont tenues à coopérer aux fins de la mise en oeuvre de la Convention.
En outre, conformément à l’article 22, paragraphe 5, point h), les agences nationales sont tenues à
faire rapport au Conseil Consultatif, au moins une fois par an, sur la mise en oeuvre de la Convention.
Contre la Corruption
Le juge/Jean
Andriamifidy
Louis
Président du Conseil Consultatif de l’Union Africaine sur la Corruption
Deuxième numéro
2022-07-01
12
13
2974-3001
2
L' article
Journal
Conscience de la Patrie
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Type
Article
Locale
FR
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Creative Commons
Created At
11 Jan 2024