En Algérie, la superficie des parcours a fortement régressé, la dégradation et la désertisation sont plus en plus intense. Les causes sont multiples : la charge animale, la subvention de certains aliments, la mise en culture, la sécheresse… Notre travail est une contribution pour étudier l'intensité et l'évolution de la sécheresse dans une région aride « cas de la région de Djelfa voir carte n°1 ». Pour atteindre cet objectif, nous avons fait une synthèse climatique sur deux périodes différentes, la première de (1913-1938) étudiée par Seltzer et la deuxième enregistrée par l'ONM de (1975-2009) pour ressortir un bilan climatique basé sur des indices indicatrices nous ont montré que notre région d'étude subit à deux périodes défavorables: un hiver froid et rigoureux et un été chaud et sec, d'où la limitation de l'activité de la vie végétative, Les gelées sont fréquents et tardives et les vents fréquent et violents. La sporadicité des précipitations ainsi que les variations et les écarts énormes des températures sont néfaste aux parcours, aux cultures et au bétail. De plus de ces contraintes on a un bilan climatique déficitaire, c'est-à-dire l'activité agricole dans notre région d'étude nécessite l'irrigation.