L'Iran était un des pays islamiques les plus célèbres pour la fabrication et la décoration des armes. Voulant restaurer la gloire de ses ancêtres, elle a fondé une industrie basée sur les traditions artistiques sassanides, qui ont marqué l'époque de luxe et de grandeur de la Perse.
Cette recherche traite un des armes métallurgique les plus en usage durant l'époque Qajar, les poignards, qui jouissent d'un attrait particulier pour les guerriers, ils étaient, non seulement utilisés à des fins de défenses et de combats, mais aussi durant les cérémonies et les réceptions officielles devant les dirigeants militaires.
D'autre part, les garnitures exubérantes des poignards Qajars, dorés et incrustés de pierres précieuses étaient carrément utilisés pour désigner les rangs militaires.
Au début de l'époque qajar, les artistes désiraient revenir aux traditions artistiques classiques de l'ère sassanide, néanmoins, bientôt touchés par les influences européennes, les œuvres qajars ont commencé à avoir un nouveau goût.
Divers sortes de poignards ont été exécutées sous les Qajars, avec une lame droite, courbée, à seul ou à double tranchant, desservis de fourreaux en bois ou en argent, et décorés d'un amalgame de garnitures.
Cette recherche met en relief les différents représentations picturales sur les poignards Qajars, à partir de nombreux spécimens exposés dans des musées en Iran et à l'étranger; ces représentations s'étale sur une vaste gamme de thèmes artistiques, qui comprend des portraits de Šāhs, des femmes, et d'autres représentations figuratives comme certains animaux, symboliquement liés à la mythologie iranienne.