يتناول هذا البحث "التوعية الأثرية ودور المواطن المصري في الحفاظ على آثار مصر القديمة" من خلال تحديد الأسباب التي تختفي وراء ضعف الوعي الأثري لدى بعض الأفراد ، وکيفية الارتقاء بهذا الوعي بالاستعانة بکافة مؤسسات التنشئة الاجتماعية منذ الطفولة المبکرة ، مع الترکيز على دور کل من الأسرة والمدرسة ووسائل الإعلام بل والنادي ودور العبادة وغيرها ... ، بتدعيم الهوية لدى الفرد وتعزيز الانتماء لمصر ، والذي من شأنه تقوية الرابطة بين الطفل وبلده ، مما يولد الحب الذي يشجع على المحافظة على کل ما هو مصري والدفاع عنه.
يتم أيضا إلقاء الضوء على دور الجمعيات الأهلية التطوعية لنشر الوعي الأثري بين الأفراد ، خصوصا في المناطق الأثرية ، وإنشاء صندوق للحفاظ على آثار مصر ، بحيث يتم تمويله بطريقة شرعية . کما يمکن تکوين جمعيات تطوعية على غرار "جمعية أصدقاء السائح" ، وعلى مستوى القطر المصري ، وخصوصا من طلبة کليات الآثار وکليات السياحة وأقسام التاريخ بالجامعات المصرية لتوعية المواطنين بضرورة الحفاظ على الآثار عند زيارتها وتأمين سلامة هذه الآثار عن طريق تعاون فعال بين بعض الوزارات والهيئات المختلفة في مصر .
Le début des travaux du grand temple d'Abydos ont dû commencer après la sixième année de règne de Séthi Ier[1]. Ce temple devait faire partie du programme de construction du souverain. Dès sa découverte, de nombreuses études y se sont intéressées de près comme de loin[2].
Dans une précédente étude, il a été question des coiffures de Séthi Ier dans les chapelles divines[3] dont celle du roi n'avait pas été prise en compte. Une fiche descriptive avait été élaborée pour l'analyse de 197 scènes inventoriées (tableau 1)[4].
Au cours de la première étude, sept types de vêtements avaient été identifiés[5] ; mais pour cette nouvelle recherche, il était indispensable d'étudier plus en détail les tenues portées par le roi qui sont plus nombreuses que l'étude précédente, comme il en sera question dans les pages qui suivent. Une nouvelle fiche sur les vêtements a donc été élaborée. Elle a permis de réaliser une analyse descriptive et quantitative des tenues vestimentaires portées par le roi, tout en analysant le style iconographique suivi par les artistes contemporains[6]. Une description des costumes de Séthi Ier dans sa chapelle a été également présentée.
* - Professeur adjoint à la faculté d'Archéologie et de Guide Touristique, Misr University for Science and Technology (MUST).
[1] - P. J. Brand, The Monuments of Seti I. Epigraphic, Historical and Art Historical Analysis, PdÄ 16, Brill, Leiden, 2000, p. 356.
[2] - Pour les études antérieures voir O. El Shal, « Les coiffures de Séthi Ier dans les chapelles divines de son temple à Abydos », in : B. S. El-Sharkawy (éd.), The Horizon Studies in Egyptology in Honour of M. A. Nur El- Din (10 – 12 April 2007), vol. 3, Le Caire, 2009, p. 215, note 1, 2. Rajouter également : P. J. Brand, op. cit., p. 428, s. v. « Abydos » ; S. Cauville, « La charte d'immunité d'Abydos », JARCE 45, 2009, p. 397-401; le site internet : Abydossethy.net.
[3] - O. El Shal, op. cit., p. 197-216.
[4] - Les tableaux sont présentés dans les annexes à la fin du texte.
[5] - O. El Shal, op. cit.,, p. 203.
[6] - Une thèse (PhD), sous notre direction, a étudié les vêtements portés par les statues royales et privées jusqu'à la fin de la Basse Epoque. Pour plus de détails, voir : Tamer Magdy Eissa Faheem, Costumes of Kings and Individuals' Statues to the End of the Late Period (Archaeological – Analytical Study), Faculty of Tourism and Hotels Management, Fayoum University, June 5th 2012 (en arabe). Pour d'autres études sur les vêtements : Michel Malaise, « Le costume civil au Moyen Empire : une construction à la datation des documents privés », in : Fr. Geus, Fl. Thill (eds.), Mélanges offerts à Jean Vercoutter, Paris, 1985, p. 217-227, 2 pl. ; G. Vogelsand-Eastwood, Pharaonic Egyptian Clothing, Studies in Textile and Costume History 2, Brill, Leiden, New York, 1993.