Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran(2001) est le deuxième volet de la trilogie de L'invisible, d'Éric-Emmanuel Schmitt, dont le sujet principal est la religion. De l'amitié exemplaire entre l'enfant juif et le sage musulman se dégage une réflexion sur le Bien et le Mal, la vie et la mort, qui rapproche le récit de la tradition du conte, plus précisément de la tradition du conte philosophique ou moral.Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est-il un conte? Comment l'auteur reconstitue-t-il, dans son texte, le conte et sa dynamique dans un registre culturel plus récent, plus moderne? L'enfant est le héros dans le roman. Mais pourquoi un enfant ? Quel rôle la rencontre entre un enfant et un grand-père ou une grand-mère, peut-elle jouer dans un récit littéraire? Comment Éric-Emmanuel Schmitt voit-il l'Islam et comment le décrit-il dans son roman? Peut-on dégager du récit un rapport entre l'Islam et le Christianisme ou le Judaïsme par exemple? Quel est ce rapport?