Une dimension indispensable pour la réussite de l'isotopie où Courtés fait remarquer qu'il est " évident que l'isotopie n'est possible que si les sémèmes concernés comportent virtuellement chacun pour sa part, le trait sémique qui établira leur parenté contextuelle." (Courtés, 1991, p.195) Le contexte est donc une condition indispensable  pour appliquer l'isotopie. Il ajoute que l'isotopie: " est ce qui rend possible la catégorision figurative, thématique et axiologique d'un énoncé donné: elle  est comme le pivot qui permet de passer de la micro-sémantique (qui opère au niveau lexèmatique) à la macro sémantique (qui prend en charge un univers de discours entier.)" (Courtés,  1991, p. 197).       Dans cet article, nous avons abordé les aspects de l'isotopie dans le roman, Ségou, terre en miettes. Nous avons traité l'ensemble redondant de catégories sémantiques qui permet la lecture uniforme du texte romanesque à la recherche de la lecture unique le langage romanesque de Maryse Condé comme modèle de ses conceptions idéologiques et sémantiques. Nous avons examiné tout d'abord de l'isotopie de l'espace et sa relation d'espaces opposés, ensuite nous avons  vérifié des questions de l'isotopie de l'identité (masculine et féminine) qui paraît comme un reflet de l'errance et la déchéance de l'identité.  Nous avons traité, enfin, l'isotopie poétique que nous appelons flashs poétiques qui semblaient comme repos poétique des moments pénibles dans le roman. L'analyse des grilles isotopants a monté et a argumenté  son attachement au niveau thématique et figuratif du roman.  Comme une échelle continue les réseaux d'isotopies organisent la configuration sémantique, lexicale et rhétorique du roman. Cette étude est une lecture sémantique  de Ségou, la terre en miettes qui possède des dimensions historiques, spatiales, et psychologiques de ses lieux et de ses personnages.