Écrire un texte est une activité exigeante, ce qui est normal, puisque c'est une activité qui repose sur plusieurs apprentissages et qui est bien différente de la production orale. Ce qui explique, en partie, pourquoi apprendre la langue écrite peut parfois sembler aussi éprouvant que d'apprendre à parler une langue étrangère!
Selon le dire de Banica (2008), le français est une langue vivante ; on ne l'enseignera donc pas comme une langue morte. Enseigner le français consiste à apprendre aux étudiants à communiquer en français, soit par l'oral, soit par l'écrit (Banica, C., 2008).
Par conséquence, l'objectif de l'enseignement du français langue étrangère est de développer chez l'apprenant des compétences à partir desquelles il sera capable d'une part, de lire, d'écrire et même de produire d'une façon correcte des textes de différents types (explicatif, argumentatif, narratif...), d'autre part d'acquérir une compétence communicative en français qui pourra lui servir au sein de la classe ou dans des situations hors du contexte scolaire.
Il faut signaler qu'apprendre une langue étrangère, c'est d'abord revenir à la définition de base d'une langue vivante. La langue sert à communiquer, elle permet à des personnes d'échanger des informations, de réagir, d'interagir et d'exprimer des désirs, des sentiments et des opinions. La maîtrise des langues vivantes est aujourd'hui une nécessité.
Donc, maîtriser notamment les langues vivantes étrangères est le gage d'une ouverture de tous les étudiants sur le monde, et un facteur décisif d'insertion professionnel.
Les étudiants doivent atteindre un niveau qui se décline en trois axes : comprendre (écouter, lire), parler (prendre part à une conversation, s'exprimer oralement en continu), écrire.
En fait, la narratologie est une sémiotique ayant pour but l'objet d'étude scientifique des structures des textes narratifs.
Jean-Michel Adam distingue cinq types de séquences prototypiques : narrative, descriptive, argumentative, explicative et diagonale.
Dans cette recherche, on s'intéresse de la séquence narrative (Le conte) qui compte, six macro propositions : la situation initiale, le nœud de l'action, l'action, la résolution de l'action, la situation finale et enfin la morale.
SelonGoodwin (2015), dans un processus narratif, un conte définit « ce dont on parle ». Un conte est un ensemble d'événements, une évolution concernant une personne ou une chose. Elle se situe dans un cadre spatio-temporel limité, et implique un ensemble fini de personnages ou entités (Goodwin, H., 2015).
Par exemple, l'histoire du Petit Chaperon Rouge nous raconte comment un loup tente de dévorer le petit chaperon venu en forêt apporter une galette, un pot de beurre et de la confiture à sa grand-mère. Cette histoire se déroule dans une forêt, et implique forcément le loup, le chaperon et sa grand-mère.
En fait, Adam, J.-M., (1996) aborde le conte comme une structure narrative séquentielle qui comporte un certain nombre de séquences prototypiques ou non prototypiques de type homogène ou hétérogène. Un conte est dit homogène quand il ne comporte qu'une séquence ou bien deux du même type; un conte hétérogène comporte plusieurs structures de différents types.
Jean-Michel Adam a réalisé ses travaux grâce à l'étude de plusieurs auteurs, notamment Vladimir Propp, A.-J. Greimas et Claude Brémond. Nous allons présenter seulement le modèle actantiel d'A.-J. Greimas.