Tout en étant un don d'Allah, la pensée, seule, peut discriminer l'homme des autres créatures. L'islam nous provoque à penser, à raisonner et à réfléchir:
"Dis: Est – ce que sont égaux l'aveugle et celui qui voit?
Ne réfléchissez – vous donc pas?" [50] (Sourate d'Al –
An'am).
En fait, la pensée critique est définie comme étant la capacité de « penser de façon critique pour concevoir et gérer des projets, résoudre des problèmes et prendre de bonnes décisions à l'aide d'outils et de ressources numériques » (Fullan, 2013, p. 10).
De plus, la pensée critique donne la chance à l'individu d'expliquer, d'analyser, d'induire, de justifier et de porter un jugement. En conséquence, la pensée critique permet aux étudiants de relier les connaissances nouvelles et antérieures, de communiquer et d'échanger ses connaissances, ses idées et ses points de vue avec les autres dans la classe. Alors, les pratiques critiques ne convoquent pas seulement des dimensions intellectuelles, mais aussi sociales et affectives.
A nos jours, la créativité prend une place de plus en plus importante. Elle exerce sur nous une véritable fascination. Elle éveille un grand intérêt non seulement des psychologues, des pédagogues ou des enseignants, mais aussi des spécialistes des relations publiques, du marketing, de la publicité, etc. Bref, on en parle partout, dans tous les contextes possibles.
En fait, la créativité, tell qu'elle est définie dans la majorité des rapports d'experts et des débats de chercheurs, renvoie plus largement à la « capacité à proposer de nouvelles solutions, de nouvelles visions pertinentes des choses », en recombinant les connaissances existantes sans nécessairement respecter les cadres disciplinaires ni les façons de faire qui leur ont donné naissance. (Taddéi, 2010)
Les nouvelles technologies ont envahi notre quotidien et les paroles prophétiques d'un changement culturel au sein de la population étudiante se confirment à la lueur des enquêtes scientifiques récentes. Dès lors, de nouveaux outils sont utilisés pour enrichir les pratiques pédagogiques actuelles et leur usage connaît un accroissement exponentiel (Buckley, Pitt, Norton & Owens, 2010).
Shuler, Winters et West (Shuler et al., 2013) décrivent, quant à eux, toute l'importance et la portée des technologies mobiles pour l'éducation et ils expliquent comment ces appareils permettent déjà ce qu'ils nomment "l'apprentissage mobile" tout en ayant le potentiel de favoriser l'accès à l'éducation pour tous. Ils précisent que l'intégration des outils mobiles peut, entre autres, contribuer à la mise en place de situations d'apprentissage personnalisées et authentiques ainsi qu'à la création de nouvelles formes d'évaluation.
Ces changements nous obligent à changer notre façon d'enseigner pour être plus en phase avec le monde connecté mais en même temps ils nous offrent également des outils technologiques dont nous avons besoin pour transformer notre pédagogie en des dispositifs hybrids. La classe inversée est un exemple d'un dispositif hybride et fait partie du mouvement pédagogique plus large qui se concentre sur des outils et méthodes pour engager et accrocher les apprenants et pour render l'apprentissage plus actif et plus flexible (Johnson, Adams Becker, Estrada & Freeman, 2014).
Selon (Lebrun, 2015, p.73), la classe inversée consiste à déplacer la partie magistrale d'un cours à la maison, et à utiliser le temps de classe ainsi libéré pour realiser les devoirs traditionnellement faits à la maison.
Actuellement, nous vivons dans l'époque de la technologie qui doit être
fonctionnée pour servir l'apprentissage sous forme de nouvelles stratégies parmi
lesquelles celle de l'enseignement inversé. En fait, la chercheuse a choisi cette stratégie de la classe inversée car elle accorde plus de temps de manipulation avec l'enseignant et lui permet de guider les étudiants en les assistant au moment de l'assimilation de l'information et de la création de nouvelles idées.